Cette toile nous invite à une confrontation avec nos origines.
Au centre, un singe vu de profil tire la langue, un geste moqueur.
Son regard est représenté avec une pupille verticale et une pupille horizontale, comme si l’animal était pris par une dualité permanente.
Le fond orange vibrant n’est pas un simple arrière-plan, il évoque le feu originel, le symbole puissant de l’héritage de nos cousins préhistorique qui
brûle encore en nous.
Au sein de cette atmosphère incandescente, une banane se dessine, un clin d’œil ironique et réfléchi.
Loin du cliché, sa présence souligne la discrimination, interroge le féminisme et les paradoxes de la mondialisation, tout en rappelant que la vision de la
banane comme aliment de base des singes est souvent une simplification culturelle.
En haut à droite, le caryotype humain est représenté avec le mot « ANOMALIE » et le code d’erreur 404.
C’est une interrogation directe sur notre « programmation » génétique et sur ce qui, potentiellement, dysfonctionne dans notre évolution.
La question : « LES HUMAINS ONT 96 % DE GÊNANT EN COMMUN AVEC LES PRIMATES, LA DIFFÉRENCE ? 4% QU’EN ONT IL-FAIT? »
Une interpellation directe sur l’usage que nous avons fait de cette infime portion génétique qui nous distingue.
Un encart rouge, portant l’inscription « INDIVIDUEL » en noir, capte le regard. Associé aux mots « CODE SOURCE » et à une flèche désignant l’encart, il
intensifie la réflexion sur notre composition fondamentale.
« MONKEY » est plus qu’un tableau ; c’est un miroir qui nous pousse à l’introspection, une exploration visuelle de nos racines primitives, de nos
singularités, et de la complexité de l’existence individuelle au sein du grand récit de l’humanité.
