Dans cette œuvre, l’artiste imagine un espace abandonné par l’Homme et qui présente les stigmates des activités passées de ce dernier. Les silhouettes sombres de bâtis aux formes variées s’enchevêtrent et paraissent telles des carcasses devant un soleil rougeoyant, qui minimise la puissance de l’être humain face à son environnement.
Au pied de ces dernières, une végétation encore mal organisée mais déterminée reconquiert l’espace, laissant imaginer à terme l’atténuation de l’emprunte humaine au profit d’une nature qui reprend peu à peu se place légitime.