Interview exclusif de l’artiste peintre ukrainienne Iryna Malynovska sur son art et ses réactions face à la guerre en Ukraine
Au cours du premier trimestre, l’ambiance n’était pas à l’euphorie en salles des ventes et les œuvres majeures toujours rares.
Néanmoins, les résultats obtenus ont été suffisamment solides pour calmer les inquiétudes et aborder les grandes ventes de mai avec une meilleure énergie.
Après une année 2023 complexe pour les acteurs du marché de l’art, marquée par des incertitudes macro-économiques en Europe et aux États-Unis, les principales places de marché occidentales ont enregistré un tassement de leurs résultats annuels.
Ce constat s’est poursuivi au cours des premiers mois de 2024, avec des ventes aux enchères témoignant d’un démarrage moins dynamique que d’habitude.
À titre d’exemple, les sessions dédiées aux Maîtres Anciens à New York en janvier ont illustré cette tendance : en 2023, un tableau de Rubens avait atteint près de 27 millions de dollars, tandis qu’en 2022, un Christ de Botticelli avait été adjugé pour 45 millions de dollars, et en 2021, un portrait de jeune homme du même Botticelli avait dépassé les 92 millions de dollars.
Le record d’enchères pour le mois de janvier 2024 s’élève cette fois à 6 millions de dollars pour la sculpture en bronze “Sleeping Nymph” du sculpteur italien GIAMBOLOGNA (c.1529-1608), proposée par Christie’s à New York.
Malgré ces signes de stagnation pour les œuvres de prestige, la dynamique du marché demeure forte dans d’autres segments.
Il convient de rappeler que 2023 a été l’année la plus active de l’histoire du marché de l’art mondial en termes de transactions, avec plus de 760 000 ventes réalisées.