Tony ASARO, alias Nino’s, est un artiste plasticien breton qui recycle des matériaux comme le métal, le bois et le plastique pour créer des œuvres d’art uniques.
Installé à Bruz et à La Chapelle-Thouarault, il s’inspire des objets abandonnés pour transformer des déchets en sculptures poétiques et étonnantes.
Son travail, qui reflète son engagement écologique, valorise l’art du recyclage tout en offrant une réflexion sur la consommation et l’environnement.
Résidant notamment à l’Imaginarium à Bruz, Nino’s y dispose d’un atelier où il donne libre cours à sa créativité, d’un vaste hangar pour y entreposer son matériel et ses œuvres, et d’un espace qui deviendra un lieu d’exposition. Le public y découvrira des sculptures en métal, en carton et en plastique.
Sa créativité en matière d’arts plastiques n’a pas de limite. Il fabrique des terrariums et des aquariums munis de systèmes autonomes. En y associant du métal, ils deviennent des objets décoratifs et vivants.
En 2018, Nino’s démarre alors l’entreprise « L’étrange univers de Nino’s ».
Pourquoi Nino’s ? « Je fais un clin d’œil à mon enfance. Ma mère m’appelait Antonino. »
Animé d’une grande passion pour les sciences, la biologie et les technologies », Nino’s dessine depuis toujours et est un grand curieux de nature. Tout autour de moi était prétexte à observer, analyser, comprendre et dessiner la beauté et l’élégance de ce qui m’entourait ; et de ce que je découvrais à travers la nature. »
Cette curiosité et cette sensibilité forte pour la nature, cette intelligence et cette sensibilité contrastées par une grande puissance et une énergie, l’écologie et son environnement n’ont eu de cesse de se développer. La nature dans son ensemble est devenue un tremplin pour une pratique traitant, par des chemins de traverse, de notre impact sur la planète, « malade de l’Homme ». Elle n’a cessé de cultiver son imagination.
En utilisant exclusivement des matériaux recyclés, Nino’s se fait à la fois témoin de la réalité qui se trouve sous nos yeux qu’il transforme en art, et à son échelle, acteur engagé de cette cause.
L’artiste plasticien prend ce que l’on jette, fait vivre ce qui est mort afin de lutter contre ce qui peut sembler parfois inévitable, la détérioration de tout un écosystème. De ses préoccupations humaines et environnementales est né un univers artistique où le fantastique flirte avec le surréalisme, tout en se rapprochant fortement de l’esthétique steampunk.
Mots de l’artiste : « J’utilise beaucoup de références et de symboles mythologiques, historiques et même religieux, en mélangeant les caractéristiques de plantes, d’animaux, de matières, pour conter une histoire. »
Interview de Nino’s