Valery Wallace commence sa carrière dans la reproduction d’oeuvres d’art et travaille pendant une dizaine d’années à Paris et dans les capitales européennes. Il collabore à de nombreux ouvrages et publications artistiques tels que le catalogue raisonné de Jacques- Henri Lartigue.
Il se tourne ensuite vers l’événementiel, suit la tournée de Philippe Découflé à Moscou et Kiev, poursuit sa route vers l’est, de reportage en reportage, en Inde, en Chine, et jusqu’en Australie.
En 2000, il s’installe à Miami où, quatre ans durant, il se consacre à la photo d’architecture ainsi qu’au monde du yachting.
Mais voilà qu’en 2005 se produit l’impensable : un ouragan emporte sa petite maison sur la plage et tous ses travaux sont perdus. Il entreprend alors un road-trip photographique à travers les Etats-Unis, à l’issue duquel il se fixera à Laguna Beach, au sud de Los Angeles.
Retrouvant là l’univers multi-ethnique américain tant côtoyé à Miami, il se met à illustrer la vie quotidienne des ghettos à travers une série de portraits- chocs colorés et émouvants.
Dix ans plus tard, de retour à Paris, cette ville à laquelle il est profondément attaché, il ouvre le Studio Cyan, petit antre situé à quelques pas du Champ de Mars. Il y installe ses éclairages pour recréer, en version contemporaine, l’atmosphère des studios-photo d’autrefois.
Après l’exposition « Rencontres à Buenos Aires » présentée en 2019, Valery Wallace s’est aventuré sur les traces des figures religieuses emblématiques de l’Andalousie. Parées de leurs traditionnelles dorures, immuables et omniprésentes, les saintes-vierges espagnoles traversent les âges et perpétuent une culture du sacré aux rites éternellement vivaces dans une région de la péninsule où fêtes et célébrations se succèdent presque douze mois durant.
Point culminant de ce culte exacerbé, le pélerinage du Rocío, dans la Province de Huelva, rassemble tous les ans une foule en extase dans un lieu d’une grande beauté sauvage.
Frappé par l’émotion à la fois mystique et contemporaine de cet événement, Valery Wallace s’apprête à lui consacrer un livre, “Les Vénérations”.