BIGJOHN – Collection GENOME

3,850.00

Acrylique sur toile , encre, pastels, résine Epoxy 

Dimensions 

116cm x 89cm 

https://youtu.be/meh9G530miE?si=kmAmyw1xj2kVLqx4

Au cœur de la toile, un humanoïde tire la langue, un geste polysémique que j’affectionne particulièrement.

Il exprime à la fois le dégoût, l’humour, la provocation ou l’invitation, soulignant la richesse et la complexité des communications humaines à travers les
cultures.

Le personnage est baigné d’un vert intense, choisi pour amplifier le message.

Ce vert sur le visage symbolise l’indigestion de notre société, une
métaphore des maux et des difficultés que nous peinons à assimiler.

Sa forme est sculptée par l’encre de Chine que j’ai laissée couler le long de la toile, utilisant la gravité pour dessiner les contours du personnage, lui
conférant une texture fluide et imprévisible.

Le regard de cet humanoïde est particulièrement troublant, avec une pupille horizontale et une pupille verticale.

Cette dualité oculaire représente la
complexité inhérente à chacun de nous, ainsi que le mélange des espèces ; du mollusque au mammifère rappelant notre place au sein du vaste règne du
vivant.

Le fond orange n’est pas un simple décor. Il est une puissante évocation du feu primordial, l’héritage inestimable de nos ancêtres de la préhistoire.

Ce
feu, symbole de connaissance et de progrès, est rappelé comme le catalyseur essentiel de notre évolution, sans lequel notre civilisation n’aurait pu
atteindre sa complexité actuelle.

En haut à droite, le caryotype humain est représenté, notre empreinte génétique fondamentale, accompagné du code erreur 404 et du mot « anomalie »,
qui parle de lui-même.

En dessous, un encart rouge attire l’attention, affichant le mot « individuel » avec la mention « code source » et une flèche désignant
l’encart.

Ces éléments sont fondamentaux au questionnement que l’œuvre suscite : ils nous poussent à interroger notre singularité, les « erreurs »
potentielles dans notre propre « code », et ce qui nous rend uniques.

Une tache de sang est visible à droite, symbolisant l’épigénétique.

Elle évoque comment nos expériences et notre environnement peuvent modifier
l’expression de nos gènes, soulignant l’impact de notre vécu sur notre héritage biologique.

La banane symbolise la mondialisation, le racisme et le sexisme, des défis persistants qui révèlent les paradoxes de notre société évoluée.
Enfin, la question qui traverse l’œuvre, positionnée en haut à droite : « L’humain a 96 % de génome en commun avec le singe.

La différence ? 4% Qu’en
ont-ils fait ? »

Cette phrase, loin d’être anodine, est une invitation directe à des questions existentielles sur notre place dans le règne du vivant, notre responsabilité, et
l’usage que nous faisons de cette infime différence qui nous définit.

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