Cette toile nous confronte à notre passé primitif et à nos questionnements contemporains.
L’humanoïde tire la langue, son expression est un mélange de brut viscéral.
Son regard avec une pupille verticale et une pupille horizontale représente la perception diffractée du monde. Comme celle des ondes qui frappe un mur
!
Le fond orange n’est pas un simple arrière-plan ; il est l’écho ardent du feu primordial, le rappel de notre héritage préhistorique et des premières lueurs
de la conscience humaine.
Au sein de cette atmosphère brûlante, une banane se dessine, un symbole fort qui interroge sur la discrimination, le féminisme et les paradoxes de la
mondialisation.
En haut à droite, le caryotype humain est représenté, perturbé par le mot « ANOMALIE » et encerclé par le fameux code d’erreur 404.
Un questionnement sur notre nature profonde et sur notre « code » génétique.
Cette interrogation est amplifiée par la phrase :
« LES HUMAINS ONT 96 % DE GÊNANT EN COMMUN AVEC LES PRIMATES, LA DIFFÉRENCE ? 4% QU’EN ONT IL-FAIT? »
Une interrogation directe sur l’usage que nous faisons de cette infime différence qui nous distingue.
Un encart rouge vif, sur lequel est inscrit le mot « INDIVIDUEL » en noir, attire le regard.
Ce message est intensifié par les mots « CODE SOURCE » et une flèche désignant l’encart, invitant à une réflexion profonde sur ce qui fait notre
singularité.
« PAUL » est une œuvre qui pousse à l’introspection, une exploration visuelle de nos racines, de nos imperfections, et de la complexité de l’existence
individuelle au sein du grand récit de l’humanité.