La photographie est l’un des segments les plus transversaux du marché de l’art et Paris Photo joue un rôle majeur au cœur d’un écosystème en pleine mutation. Entre essor des pratiques numériques, arrivée d’une nouvelle génération de collectionneurs et internationalisation accrue du secteur, le marché fait preuve d’une remarquable capacité d’adaptation. Retour sur ces évolutions, à la veille de l’ouverture de la 28e édition de Paris Photo au Grand Palais.
La photographie connaît des transformations profondes : plus hybride, davantage connectée aux nouvelles technologies. Elle attire aujourd’hui un public élargi — mêlant collectionneurs aguerris, amateurs, professionnels venus d’autres disciplines ainsi qu’un nombre croissant de jeunes acheteurs. Cette démocratisation tient autant à la richesse du médium qu’à la diversité de son offre — des tirages historiques aux œuvres numériques, couvrant une large gamme de prix.
Cette dynamique se reflète pleinement dans l’engouement pour Paris Photo, dont la nouvelle édition (12-16 novembre 2025) prévoit d’accueillir plus de 80 000 visiteurs. L’événement confirme la place structurante de Paris dans l’histoire et l’économie de la photographie, en rassemblant galeries internationales, institutions majeures, collectionneurs, curateurs et créateurs du monde entier.
À l’heure où les frontières entre photographie, image, vidéo et installation s’estompent, Paris Photo apparaît comme un laboratoire d’écriture contemporaine autant qu’une plateforme commerciale majeure. Florence Bourgeois, sa directrice, décrypte pour nous les grandes dynamiques du marché et l’évolution des pratiques des collectionneurs….