Dans un profond silence, « Incandescence de l’âme » révèle
la naissance d’une lumière profonde et vivante.
Au centre de l’œuvre, un noyau d’or palpite, comme une étoile secrète prête à éclore.
Autour de lui, les rouges intenses tourbillonnant, vibrant d’une énergie brûlante,
tandis que les bleus profonds apaisent et
enveloppent le mouvement dans une respiration douce.
La matière, dense et fluide à la fois, trace des spirales, des flux invisibles,
comme si l’âme elle-même esquissait sa propre danse d’élévation.
Chaque nuance semble émise d’un souffle intérieur, chaque trace de pinceau
épouse la pulsation d’une renaissance en devenir.
Le centre d’or n’est pas immobile : il pulse, il rayonne discrètement,
entraînant tout autour de lui une onde vibratoire.
L’âme, dans cet instant suspendu entre l’ombre et la lumière,
laisse jaillir son incandescence pour guider le chemin invisible de la vie.
SILENCE
POÈME :
Je suis entrée dans le silence,
et j’ai laissé le feu me parler.
Chaque geste,
chaque trace,
était une larme
qui voulait devenir lumière.
Au centre de l’ombre,
mon âme a murmuré :
« Je suis encore là ».
Je n’ai rien cherché,
tout m’a trouvée.
Peindre
était ma façon de respirer.
